Dans la dernière partie d’un long entretien qui en comporte quatre (avec « Demain sera mieux », « La Mer » et « Le rôle des chefs »), il évoque son parcours, sa vie de chef un temps rythmée par les guides gastronomiques mais très vite tournée vers la transmission d'une maison qui aurait pu disparaître lorsque sa santé l'a contraint au retrait. Cette transmission se passe aujourd'hui avec son fils Hugo, revenu au bercail après une première carrière dans la marine marchande.
LireChristophe Pelé a le débit mitraillette des grands inquiets. Le chef du Clarence, récompensé de deux étoiles au Guide Michelin quelques mois seulement après l'ouverture, a pourtant de quoi être fier de son parcours. Il se dit d'ailleurs apaisé, dans un décor pensé par le Prince Robert de Luxembourg, qui tranche avec son ancien restaurant, La Bigarrade, "bistrot de quartier" lui aussi distingué en son temps par le Michelin (deux étoiles). Le Breton issu d'un milieu populaire, formé à l'école de Bruno Cirino et de Pierre Gagnaire, sait d'où il vient et où il va.
LireAprès Akrame Benallal, qui nous a dit pourquoi il était impatient de revenir, pour participer à une table ronde sur les les étoiles, le chef breton de 55 ans se prête lui aussi à l'exercice. Les étoiles, il connaît, il en a décroché trois en 2002 au Pavillon Ledoyen, qu'il a récupérées dès son arrivée en 2016 au Cinq de l'Hôtel George V. Lors de la première édition du Chefs World Summit, il avait raconté cette folle aventure ; à l'occasion de la deuxième édition, il viendra expliquer ce qu'est un chef de palace.
LireSarah Sendra dirige le restaurant Itinéraires* depuis 9 ans maintenant, avec son mari Sylvain, chef de cuisine. Sa philosophie de la bonne conduite d’une maison est très précise. Pour elle, un restaurant, c’est un tout. Ce n’est pas seulement une cuisine, pas seulement une salle, c’est une équipe où chacun laisse exprimer sa personnalité pour donner vie au restaurant.
LireJacques Maximin est une légende. Ses pairs, parmi lesquels Alain Ducasse, lui vouent une admiration sans borne, se souviennent tous au moins d'une assiette dégustée un jour dans l'un des établissements qu'il a tenus (c'est le cas d'Alexandre Bourdas), au long d'une carrière riche en rebondissements. Homme libre, il a souvent claqué la porte, se privant sans doute d'une troisième étoile au Guide Michelin qui lui a longtemps été promise, sans jamais arriver.
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