Quand on choisit comme produit fétiche le manioc, plante vivace des climats tropicaux, il faut bien s’attendre de temps en temps à passer sous le fuego, le fogo, bref le feu. C’est le parcours de tout cuisinier que d'essuyer des hauts et des bas. Raphaël Rego a tracé un chemin d'exception, chez Robuchon, Taillevent et Rostang, sans s'éloigner de ses origines, de son "alma", de ses envies de très belles tables brésiliennes à Paris… Rien ne l’avait pour autant préparé à devoir survivre à seize longs, très longs mois de difficultés pour satisfaire un rêve qui en aurait consommé plus d’un !
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